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Le ciné-blog de Viggy

1 juin 2007

Le Yin et le Yang

ZODIAC: Chef-d'oeuvre du film policier, servi par la brillante mise en scène de David Fincher, stupéfiante de maîtrise. Documenté à fond, bigrement intelligent, l'histoire vraie et tragique d'une obsession américaine. Les acteurs sont prodigieux... 6/6

PIRATES DES CARAIBES 3: Au secours ! De l'ennui, de l'agacement pour un blockbuster interminable avec un scénario à chier... Indigeste et insupportable. Même Johnny Depp n'arrive plus à être drôle ! Un naufrage total ! Reste la qualité des SFX mais bon, c'est normal vu ce que le film a coûté .... 0/6

LES CHANSONS D'AMOUR : Merveille d'émotion, de legereté et de gravité, avec des acteurs tous fabuleux. Beau à en pleurer. 6/6

LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON : Artificiel, pompeux et complètement raté. 0/6

BOULEVARD DE LA MORT : Quentin Tarantino est le cinéaste le plus génial du monde. Extase absolue pour ce "grindhouse chick flick" jubilatoire du début à la fin. GIRL POWER rulez !!!  6/6

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18 avril 2007

Summer Palace (une jeunesse chinoise)

Juste un p'tit passage rapide dans mon blog pour vous encourager à aller voir ce formidable film chinois :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110684.html

Parce que sinon, y a pas grand-chose à voir en ce moment dans les salles obscures...   Il n'y a que "Le Vieux Jardin", beau film coréen de Im Sang Soo, qui ait suscité mon enthousiasme, comme quoi le cinéma asiatique est en forme en ce moment.

"300" et "Sunshine" m'ont laissé plutôt mitigé ...

Vivement "Spider-Man 3", moi je dis...

10 avril 2007

Angel : François Ozon signe un superbe mélodrame,

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Angel : François Ozon signe un superbe mélodrame, trouvant un juste équilibre entre distanciation ironique et franche émotion, mêlant habilement le premier et le second degré. L'histoire est celle d'Angel Deverell, une jeune écrivain prodige qui va rencontrer le succès et finir par se casser la gueule à force de désillusions. Magnifique portrait d'une jeune femme aussi attachante qu'égocentrique (géniale Romola Garai), réflexion acerbe sur l'art et la célébrité (faut-il mieux être reconnu de son vivant ou après sa mort?), brouillage des frontières entre le rêve et la réalité, élégante stylisation des couleurs, interrogation sur les conventions narratives du genre avec des références à mon maître adoré Douglas Sirk, sans oublier le simple plaisir de suivre une grande histoire romanesque. Angel est pas loin du chef-d'oeuvre. 5/6

After the Wedding : Un gars est invité à un mariage et se rend compte par pur hasard que la mariée n'est autre que...  sa propre fille. Voilà un film danois avec un scénario bien mélodramatique comme il faut, mais dont la roublardise (discrètement héritée du Dogme) confine ici au génie. Caméra vive et nerveuse, personnages à fleur de peau, situations extrêmes, tout est mis en place pour donner un film viscéral qui secoue nos émotions. Mais si on accepte de se laisser prendre à ce petit jeu de la manipulation sentimentale, c'est parce que les acteurs livrent un sacré numéro, notamment le génialissime Mads Mikkelsen, qui jouait Le Chiffre dans le dernier James Bond. 4/6

Music and Lyrics (le Come-Back) : Réunissez les deux monstres de la comédie romantique : Hugh Grant et Drew Barrymore. Et ça donne quoi?  Une franche réussite du genre. L'alchimie du couple fonctionne du tonnerre, bien servie par un idée audacieuse (la rencontre entre un chanteur has-been et une parolière aux talents cachés). C'est tellement efficace qu'on ne peut que regretter que le film emprunte finalement des chemins balisés, et soit terni par une mise en scène un peu plan-plan, alors qu'il avait le potentiel pour être un petit classique. 4/6

Freedom Writers (Ecrire pour Exister) : Hilary Swank joue une jeune enseignante qui réussira, après bien des galères, l'incroyable exploit de se faire respecter par les élèves les plus incontrôlables du monde, certains étant même issus de gangs qui s'entretuent. Un film plein de bons sentiments calibré pour le public ado et décérebré de MTV qui n'aurait jamais entendu parler de l'Holocauste. 1/6

Crank (Hyper-Tension) : Un film d'action qui se veut cool, fun, couillu, malin, culte, avec Jason Statham, l'espèce de sous-Bruce Willis vraiment crétin qui croit que Guy Ritchie est le plus grand cinéaste du monde, mais c'est en fait une grosse bouse consternante qui s'auto-satisfait de sa propre connerie. 0/6

3 avril 2007

Ceci n'est pas un poisson d'avril.

Dreamgirls : Reconstitution luxueuse de l'avènement de la soul music dans les 70's, entre glamour et sordide. OK, voilà le bon gros machin calibré qui veut absolument ses Oscars. C'est donc techniquement nickel, rythmé et énergique à souhait, mais c'est aussi artificiel, en fin de compte. Derrière une enveloppe pas déplaisante, c'est ennuyeux de voir autant d'inconsistance. Par contre, cela faisait longtemps qu'Eddie Murphy n'avait pas joué dans un film sans être pathétique.  3/6

The Painted Veil (Le Voile des Illusions) : Voilà un drôle de film en ces temps qui courent : un mélodrame exotique à l'ancienne qui se déroule dans les somptueux paysages de Chine sur fond de révolution culturelle dans les années 20, mais on n'est pas ici dans la guimauve "carte postale". Car derrière son classicisme rectligne, il s'agit ici d'un film fiévreux et languide qui traite avec délicatesse l'histoire de la rédemption d'un couple après une infidélité conjugale. Et même si le film frôle parfois l'académisme et n'évite pas les redondances, c'est tout de même les magnifiques Naomi Watts et Edward Norton qui sont de la partie, et rien que pour eux, il serait dommage de s'en priver. 4/6

1 avril 2007

Et c'est reparti.

Toutes mes excuses à mes fidèles lecteurs pour avoir honteusement délaissé mon blog...  Je vous épargne les raisons, elles ne sont pas forcément justifiées.  :-)

Commençons par les rattrapages.

Je crois que je l'aime : Pierre Jolivet s'essaie à la comédie romantique, et ça lui va très bien. Sans même chercher à bousculer les codes du genre, il obéit à une mécanique parfaitement huilée parce qu'il a retenu l'essentiel : l'universalité du sentiment amoureux. Un petit film qui assume sa légerété pour mieux briller par sa simplicité et le charme de Sandrine Bonnaire et Vincent Lindon, vraiment excellents. 5/6

Lettres d'Iwo Jima : Clint Eastwood signe un film de guerre ample, majestueux et profondément humaniste, en racontant cette fois-ci le point de vue japonais. A l'héroïsation absurde des GI américains dans le premier volet, il répond cette fois-ci par une réflexion sur le sens du défaitisme : comment apprendre à perdre et à mourir?  Et le plus fort, c'est qu'il ne cherche jamais à pasticher bêtement les cinéastes japonais, il traite son sujet avec une pudeur exemplaire qui est la marque des plus grands. Passionnant. 6/6

Ghost Rider : Adaptation complètement calamiteuse d'un comic-book Marvel et parfois involontairement drôle. 0/6

Le Nombre 23 : Triste de voir Jim Carrey dans ce sinistre foirage, c'est un acteur que j'ai tellement aimé dans d'autres films. Mais bon, je lui pardonne.  0/6

The Boss of it All (Le Direktør) : Une bonne grosse farce réjouissante sur le monde de l'entreprise. Alors oui, on se marre souvent, d'autant plus que Lars Von Trier s'amuse beaucoup avec son propre système, mais faudrait maintenant que ce maître de la roublardise arrête de se regarder filmer comme un petit malin. 3/6

Notes of a Scandal (Chronique d'un Scandale)
: Le face-à-face psychologique entre ces deux grandes actrices que sont Judi Dench et Cate Blanchett est réjouissant et tient ses promesses. Reste que le film est plombé par son utilisation abusive de la voix-off et sa morale faussement subversive. Mais ça reste de belle facture. 4/6

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21 février 2007

Bug

bug

Bug
est un huis-clos paranoiaque qui se déroule dans une chambre de motel, et c'est le meilleur film de William Friedkin depuis un bon moment. On y retrouve la veine inconsciente et maladive de ses films les plus étranges comme Sorcerer ou même The Exorcist. Car Friedkin part d'un simple postulat de série B pour aller aussi loin que possible dans la représentation de la folie dans tous ses excès. C'est donc couillu, radical et casse-gueule, car on serait plutôt tentés de se moquer des personnages, notamment dans les dernières minutes grand-guignolesques. Mais cette volonté de rejeter la demi-mesure ou l'identification facile est justement le fruit d'un vrai regard de cinéaste. Car Friedkin, qui n'a jamais eu peur du ridicule, n'hésite pas à brouiller la frontière entre le rire et l'angoisse, et c'est en cela qu'il sert magnifiquement le talent incroyable d'Ashley Judd et Michael Shannon. Grâce à eux, Bug devient surtout un grand film tordu sur le couple, où l'amour fou et irrationnel entre deux personnes trouverait une métaphore limpide dans la représentation d'une paranoia de plus en plus contagieuse.

5/6

21 février 2007

The Last King of Scotland Si Forest Whitaker est

The Last King of Scotland

Si Forest Whitaker est évidemment impressionnant dans le rôle du général Idi Amin Dada, le film choisit le point de vue de son jeune médecin (un personnage totalement fictif d'ailleurs) pour permettre l'identification avec le spectateur, ce qui était une fausse bonne idée. Parce qu'elle souligne trop l'évolution "Dada était un gros charmeur sympa qui devient un dictateur terrifiant". Du coup, c'est prévisible et pas très intéressant. Dommage. 2/6

The Good German

Nouvelle expérimentation de Soderbergh qui tente un revival des classiques années 40 en noir et blanc, type "Casablanca" ou "Le Troisième Homme", en essayant de les pervertir un peu. L'exercice de style est intéressant, ça se laisse regarder, mais le résultat demeure finalement vain et désincarné, pour ne pas dire assez fade. Le film ressemble trop à une imitation forcée, genre "on essaie de faire comme avant". Autant dire qu'on cherche encore le sens profond de cette expérimentation. Tant pis pour ce foirage, "Ocean's Thirteen" sera sans doute beaucoup plus fun. 2/6

La Môme

Gros film populaire sur-calibré, et un peu clinquant, mais assez plaisant, parce que romanesque et passionné comme il faut. Le destin mouvementé d'Edith Piaf est raconté dans une chronologie fragmentée et désordonnée, ce qui est parfois ingénieux (l'éveil des souvenirs, le rapport des chansons avec la vie privée), et parfois maladroit (le ridicule twist final). Mais derrière un maquillage de trois tonnes, Marion Cotillard réussit là une performance remarquable, en donnant vie et corps à son modèle tout en évitant de peu le pastiche. 4/6

17 février 2007

La Vie des AutresDans l'Allemagne de l'Est des

La Vie des Autres

others

Dans l'Allemagne de l'Est des années 80, un agent secret de la Stasi a pour mission d'espionner un couple d'artistes intellectuels qui, secrètement, n'adhèrent pas aux idées du Parti. Il devient de plus en plus fasciné par la femme de l'auteur, une comédienne de théâtre...  Primé un peu partout, ce premier film allemand est remarquable pour sa reconstitition minitieuse d'une triste époque pas si lointaine et surtout sa manière de donner de l'épaisseur à ses personnages, tous parfaitement incarnés par des acteurs au diapason (mention spéciale à Ulrich Mühe et Martina Gedeck). Hélas, le récit est franchement prévisible et un peu trop longuet, même si la tension est bien gérée. Et la sobrieté de la mise en scène, avec ses couleurs grises et ternes pour mieux coller au sujet, devient parfois surexplicative. N'empêche, les personnages sont vraiment beaux, et rien que pour ça, ce film prenant et bien documenté mérite d'être vu. 4/6

A Night at the Museum

Divertissement hollywoodien pour toute la famille. C'est donc totalement formaté, mais ça fonctionne plutôt bien, car c'est plaisant et bien huilé, reposant sur une efficacité toute conne : plaisir enfantin de voir des créatures inanimées prendre vie à la tombée de la nuit. Dans ce sympathique petit délire, Ben Stiller fait son Ben Stiller, et le casting all-stars réserve quelques bons moments (ah, Ricky Gervais et Mickey Rooney!) Alors certes, le film est loin d'être mémorable, mais le pop-corn n'était pas trop dégueu. 3/6

Massacre à la Tronconneuse : le commencement et Hannibal Lecter : les origines du mal

Vous aviez envie de connaître la jeunesse de deux des plus grands méchants de l'histoire, à savoir Hannibal Lecter et Leatherface?  Eh bien, il fallait mieux ne rien savoir. Ces deux bouses purement commerciales ne sont que des attrape-gogos à la limite du pathétique. 0/6

8 février 2007

INLAND EMPIRE

inland

Près de 5 ans après Mulholland Drive, David Lynch, artiste définitivement génial, revient avec un nouveau film encore plus fou et plus complexe sans pour autant partir en vrille ou tourner en rond. Les trois heures de INLAND EMPIRE (titre à écrire en majuscules, sur demande du Maître) constituent donc une sacrée expérience de cinéma, un magnifique trip sensoriel à la fois particulièrement éprouvant et délicieusement envoûtant. Et pourtant, après s'être égarés dans ce labyrinthe cauchemardesque, ces couloirs sans fin et ces pièces bizarroides qui semblent réfléter l'espace mental de cette actrice tourmentée en proie à un tournage maudit, on ressort du film avec une immense joie intérieure, semblable à la béatitude, comme si le spectateur ne s'était jamais senti aussi libre et aussi heureux. Voilà, c'est tout simple que ça, le cinéma, en fait. Je ne m'en remets toujours pas.

Alors vive la DV, vive Laura Dern, vive la Pologne, et vive la méditation transcendentale !

66666666666666/6

PS: mais il y a tellement de choses à dire sur ce film en fait...  Tellement d'interprétations, de scènes à décrypter...    Que c'est bon d'avoir enfin un film qui peut nous poursuivre encore bien longtemps après la projection...   C'est tellement rare de nos jours... 

8 février 2007

Rocky BalboaNostalgique et attachant, Stallone

Rocky Balboa

rocky

Nostalgique et attachant, Stallone fait un dernier round et s'en sort avec les honneurs! Le come-back le plus couillu depuis longtemps. Un déchirant cri du coeur authentique et sincère, d'une vieille has-been qui fut l'un des héros de notre enfance. It ain't over 'til it's over. 4/6

Ping Pong
Quand rien ne va plus dans une famille allemande...   C'est suffisamment tendu et cinglant pour éveiller l'intérêt, même si on dirait une version plutôt soft du "Théorème" de Pasolini. 3/6

Little Children
Un énième film indé sur le thème rebattu de la "dissection des névroses en Amérique"... Ca se voudrait subtil mais c'est juste un peu lourdingue (ah, le pédophile!) Dommage pour Kate Winslet, qui avait choisi un rôle audacieux. 2/6

Blood Diamond
Leonardo Di Caprio toujours formidable dans ce gros film hollywoodien qui n'hésite pas à aller là où ça fait mal : la condition des enfants soldats en Afrique. Efficace, tout simplement. 4/6

Harsh Times (Bad Times)

times

Une plongée en enfer assez convaincante, dans la lignée de "Training Day" mais en bien plus réussi, et le tandem Christian Bale - Freddy Rodriguez assure à fond. Un vrai film d'énervé. Avec beaucoup de "fuck". 5/6

Stranger than Fiction (l'incroyable destin de Harold Crick)
Une idée de départ très alléchante (un personnage entend lui-même la narration en voix off) et un énorme gâchis à l'arrivée. Franchement irritant. Et Will Ferrell n'est même pas drôle, c'est dire. Reste la jolie Maggie...   1/6

The Illusionnist
Après avoir vu ce film décevant, on ne peut que reévaluer à la hausse "Le Prestige", sorti un peu plus tôt, et abordant lui aussi le thème de la magie.  Ici, la machination est trop prévisible, ce qui est d'autant plus dommageable que le film bénéficiait d'une certaine tenue visuelle et de la présence d'Edward Norton.  2/6

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