October, part one.

Click : Un cadre stressé découvre une télécommande magique qui lui permet de contrôler la vie. Ca parait débile comme ça, mais c'est le genre de pitch idéal qui aurait pu donner une comédie inventive doublée d'une subtile fable morale (un peu dans la lignée du mythique "Un jour sans fin"). Hélas, il n'en est rien ici. Le film accumule d'abord quelques gags lourdauds puis s'enfonce dans une morale bien-pensante sur les valeurs familiales. Mieux vaut revoir le sympathique Adam Sandler dans "Amour et Amnésie", "The Wedding Singer" et bien sûr le superbe "Punch-Drunk Love".  1/6

Transylvania : Le style folklorique et généreux de Tony Gatlif, pour un nouveau trip musical sur les terres de la Roumanie. Comme toujours, c'est à la limite de hystérie, mais ça reste frais et vivant, sur fond d'errance et d'esprit bohème. Et surtout, Asia Argento est sensuelle comme jamais, se lâchant au rythme de la musique tzigane. Mais après "Exils" et "Gadjo Dilo", cela sent un peu la redite. 3/6

Family Portraits, A Trilogy of America : Une compilation de trois courts de Douglas Buck qui tentent d'illustrer chacun à leur façon le malaise américain, en poussant la complaisance jusqu'au bout, que ce soit dans le gore outrancier ou la retenue psychologique. Mais il ne suffit pas d'accentuer à fond le désespoir et l'horreur domestique pour se réveler un grand cinéaste de la souffrance. Regarder ce film d'une tristesse abyssale donnerait plutôt des envies de suicide. Mais certaines scènes perturbantes laissent croire à l'éclosion possible d'un talent hors-norme, qui ne demande qu'à se déployer pleinement. A défaut d'être convaincu, attendons la suite. 2/6