1 novembre 2006
Le Labyrinthe de Pan
Cette fable désenchantée dans le contexte historique de l'Espagne franquiste est un petit bijou. Comme le dit Guillermo Del Toro, le fascisme est la "mort de l'âme", et l'incursion du merveilleux ne fera que traduire l'échappatoire poétique d'une jeune fillette qui cherche à fuir la sinistre réalité. D'où cette profonde tristesse, cette indicible cruauté qui nous rappelle que les monstres imaginaires ne sont qu'une traduction onirique de la fin de l'innocence.
5/6
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